En ce début d’année, Semaine Radieuse vous convie à un rituel festif. Prenez part à une expérience collective mêlant concerts, dj-sets et performances et faites un vœu pour ce que vous voudriez voir éclore en 2026.
S’inspirant des rites païens européens pour célébrer le passage d’une année à l’autre, cette soirée marque le moment de bascule où l’on laisse derrière soi l’ancien pour préparer le nouveau.
Le temps d’une soirée, vous traverserez une série de tableaux symboliques où masques, gestes et sons jouent le rôle de marqueurs rituels du cycle des saisons, de l’éclosion et de la floraison.
Machine d’une seule action, répétée automatique, fonctionnant par déviances successives du pas de départ. Locomotive sur les rails (du morceau) déviée par aiguillages successifs, «aiguilles» dans le jargon ; aiguilles non automatiques, à manœuvrer manuellement, au risque d’emballement voire collision, selon qu’on choisisse la voie directe ou déviée. Au mouvement brownien : avançant tout droit jusqu’à cognement, entre les 16 atomes, machine composée : faites de plusieurs autres, plusieurs machines-atomes auto-semi-manœuvrées ; Orchestre : atomes soumis à leur cognement dans le fluide environnant du morceau, qui se cognent au contenant résonnant du morceau, font entendre les cognements.
OONAGH HAINES
Née à Londres en 1992, Oonagh Haines a ensuite déménagé dans le nord de la France, elle vit maintenant près de Redon. Oonagh a commencé à jouer du clavier Casio dans un groupe de rue appelé « La fanfare Sevezoo », formé à Dunkerque, de 2014 à 2020. Elle a ensuite joué du clavier Yamaha et a commencé à chanter dans un duo appelé POLUX, avec Antonin Carette à la contrebasse. Ce duo a évolué vers un autre duo acoustique appelé MEUBELEN, dans lequel Oonagh joue de l’Harmonium et chante, Antonin Carette jouant toujours de la contrebasse. Elle crée également de la musique et joue en live avec un spectacle de théâtre d’objets appelé BESTIOLES, avec Marlène Hannon et Gabin Ghibaudo. Oonagh a étudié l’art et travaille également sur des performances multimédias, jouant avec les constructions sociales, à la recherche du non-sens et à défaire les certitudes. C’est une pratique différente de la musique, mais qui a sans doute son influence. Oonagh a commencé à travailler sur son solo de musique vers 2019 et s’est produite pour la première fois, en solo, en 2021. Sa musique est une sorte de romance de club trouble, un mélange de différents styles de musiques électroniques, également influencés par le r’n’b, le cloud rap ou le doom metal. Une musique de danse, parfois abrupte, parfois folklorique. En jouant avec différentes voix, Oonagh fait semblant d’être l’antipode d’elle-même, mais fait-elle vraiment semblant ? L’atmosphère est sombre mais drôle, amusante mais parfois gênante.
FANTÔME JOSEPHA
Duo venu de l’Est, Fantôme Josepha, curiosité messine à deux têtes (et au moins quatre ou cinq bras) composé de Arnaud Marcaille et Josepha Mougenot. Avec son dernier album ‘Le telescope de la mort’ sorti en juillet dernier, Fantôme Josepha sonne comme une version sylvestre du Dead Can Dance ou de Siouxsie arrangée par Chris & Cosey, à peine échappés de Throbbing Gristle. La pop est spectrale mais on voit et on rigole à travers. Le rythme faunesque est chancelant, branlant mais suffisamment cadencé pour donner le sentiment qu’on bringuebale quelque part, sous la pluie, avec un faucon sur le poignet et une outre de peau au flanc, emplie d’eau fraîche ou de vin.
Parmi les têtes de file du revival metalcore anglais, Killing Me Softly reviennent à Paris pour un matinee show bien rempli, avec les incontournables Calcine, le metalcore chaotique de Crowquill, et les kids de Gehen.
